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19 décembre 2010

Réflexion sur l'amour : LE RESPECT DE SOI

LE RESPECT DE SOI

J’ai remarqué que la majorité des gens aujourd’hui demandent, pour ne pas dire « exigent » le respect de la part des autres. Il est certain qu’il est plus facile d’agir ainsi puisque c’est le modèle que nous avons appris de nos parents, qui eux-mêmes l’avaient appris des leurs. Ce qui veut dire que si nous voulons qu’il y ait de changement quelque part, c’est à nous d’y voir. Ce changement doit commencer par nous-mêmes. Souvent on entend dire : « Qu’il change son attitude envers moi et je changerai ensuite. » Et bien si tu penses comme ça, il n’y a personne qui changera. Tous vont restés sur leur position. Les autres feront exactement comme toi. Ça n’est pas du tout comme cela que ça fonctionne. Les changements c’est toi qui dois commencer à les faire. Et c’est EN TOI qu’ils doivent être faits d’abord.

Ce que j’ai appris de mes parents, c’est que je devais respecter les personnes qui étaient en position d’autorité. Mais le sens qu’ils donnaient au mot « respect » en rapport avec ces personnes, allait davantage dans le sens de « l’obéissance ». Donc, ce n’est pas le respect comme tel qu’ils m’ont appris, malgré toute leur bonne volonté.

Mais malgré tout, j’ai appris ce qu’est le respect à travers eux ; de par leur façon d’agir, de me parler, de m’enseigner des tas de choses comme clouer des clous, écorcer un billot pour en faire un piquet de clôture, comment tenir mon crayon de couleur ou mon pinceau etc. Au travers la patience qu’ils ont eu avec moi, je me sentais respectée, je me sentais aimée. Et ces sentiments ont grandis en moi, envers eux.

Que l’on parle de respect des autres ou de respect de soi, il n’est pas toujours facile de faire la part des choses. Dans ce texte, je vais tenter d’en faire un bref survol. Comme la personnalité humaine est très différente pour chaque individu, je ferai part simplement de mes observations et de mes expériences personnelles.
Il faut d’abord être conscient que l’estime de soi est nécessaire pour être capable de se respecter. L’estime de soi commence à prendre forme dès notre plus tendre enfance; j’irai même jusqu’à dire dès le berceau. Tu me diras,
« Minute, moumoutte!, ce n’est pas un peu fort ton affaire ? » . Et bien non pas du tout. Il est certain qu’à cet âge l’intellect humain ne comprend pas le sens des mots qu’il entend, mes le subconscient lui, capte tout sans rien laisser passer. Certains appelleront cela les mémoires cellulaires. Je comparerai le subconscient au disque dur d’un ordinateur. Il capte tout ce qui est tapé sur le clavier; il enregistre toutes les données qui lui sont envoyées, même les fausses. Ton ordinateur, tout comme ton subconscient n’a pas de sentiments, ni de notion de bien ou de mal. Il ne fait que recevoir des données, des informations et les emmagasine. La partie de toi qui se souvient, c’est ta mémoire, ton mental, ta conscience. Je pourrais la comparer à la mémoire vive de ton ordinateur. Cette partie de toi qui ressent les choses. Je sais, la comparaison est bien faible puisqu’une mémoire vive n’est aussi qu’un composante de l’ordinateur et comme lui, elle ne ressent aucun sentiment, aucune émotion. Mais continue la lecture, tu verras où je veux en venir.

Je te donne un exemple. Le bébé qui est laissé dans son berceau pour de très longues périodes va pleurer parce qu’il ressent de la solitude, il se sent abandonné. Si cette période est indument prolongée, elle pourra engendrer chez l’enfant des phobies, des peurs paniques. Ce bébé ne conservera pas de souvenir « vivant » de cet événement. Mais son subconscient lui, a tout enregistré. Et lorsque cette personne, parvenue à l’âge adulte se retrouvera seule, elle pourra à nouveau ressentir ce sentiment d’abandon; certaines développeront une dépendance affective; car le sentiment d’abandon vécu au berceau est ramené à la surface par la nouvelle expérience de solitude involontaire.

Tout ceci pour dire que si aujourd’hui tu as une piètre opinion de toi, c’est que durant ton enfance tu as reçu certains messages ou tu as vécu certaines situations où tu t’es senti rejeté, inutile, pas bon, pas beau, pas capable etc.

Selon certains psychologues, la personnalité d’un être humain se forme avant l’âge de 6 ans. C'est-à-dire que tous les événements vécus avant cet âge ont été enregistrés dans le subconscient et interpréter par la suite par ton intellect, ta conscience. C’est pour cela que deux personnes peuvent vivre pratiquement les mêmes choses et les interpréter de façon différente. C’est événements n’auront pas le même impact sur chacune de ces personnes, par conséquent, nous aurons en face de nous deux personnalités différentes. Elles seront différentes selon leurs réactions respectives face aux événements vécus et aux décisions qu’elles ont prises lors de ces dits événements.

Maintenant que tu es parvenu à l’âge adulte, ces modèles de pensée qui sont demeuré imprimé dans ton subconscient et dans ta pensée se reflètent dans ta vie présente. C’est inconsciemment que cela se produit. Ton subconscient te renvoi l’image d’un événement passé et ton intellect, ta conscience revit les mêmes émotions que tu as vécues lors de ce tout premier événement. Par exemple une personne ayant vécue du rejet, de la discrimination ou de l’injustice durant son enfance peut ressentir les mêmes émotions face à son conjoint qui , selon elle, ne s’occupe pas suffisamment d’elle; elle pourrait crié à l’injustice si quelqu’un reçoit une promotion qu’elle juge lui revenir de droit.

Certaines personnes ayant été marquées profondément par ces émotions, pourraient allées jusqu’à développer des phobies, comme je le disais plus haut. Quantité de problèmes psychologiques dans notre société moderne ont pour origine notre propre interprétation des événements passés.

Je ne prétends pas être psychologue, mais ce que j’ai vécu m’a amené à m’observer, à faire beaucoup d’introspection et à observer mon entourage. Et je sais que je peux changer un tas de choses dans ma vie simplement en cessant de me percevoir comme une « pauvre victime » de la vie et en cessant de m’apitoyer sur mon sort. J’ai pis conscience que ce « sort » je l’ai choisi étant petite. J’ai choisi d’être la plus gentille, la plus obéissante et la plus douce pour ne plus jamais me sentir abandonnée et rejetée des autres. Cette décision était peut-être valable lorsque j’étais une enfant, mais elle s’est avérée ne plus l’être une fois devenue adulte. Ces décisions prises lorsque j’étais enfant m’ont menées à une soumissions exagérée, à me dévaloriser, en fait, à ne plus m’aimer ni me respecter moi-même.

Se respecter c’est d’abord savoir qui tu es, ce que tu veux et ce que tu ne veux plus; reconnaître ta valeur, tes capacités et tes limites. Tout être humain a en lui la capacité de savoir tout cela, en prêtant attention à la petite voix intérieure qu’il entend lorsqu’il agit contrairement à ce qu’il est ou à ce qu’il veut vraiment. Lorsqu’on agit contrairement à cette petite voix, on ressent immédiatement un malaise, on ne se sent pas bien dans sa peau, on n’a pas l’esprit tranquille. On entend cette petite voix lorsqu’on enfreint la loi de l’Amour Universelle. On enfreint cette loi lorsque nous manquons d’amour soit envers nous-mêmes, soit envers les autres. Certaines personnes diront qu’elles ont des « remords de conscience ».

Je donnerai ici un exemple extrême. Supposons que ton conjoint te demande de faire un échange de couple, mais que cela te répugne au plus haut point. Mais que pour n e pas déplaire à ton conjoint tu accèdes à sa demande. Tu te sens mal à l’aise parce que ce n’est pas du tout ce que tu désires. Tu ressortiras de cette expérience probablement brisée à l’intérieur; tu vivras diverses émotions telles que de la colère envers ton conjoint, du dégoût ainsi que de la colère envers toi-même parce que tu n’as pas été capable de dire « non »; tu te sentiras dévalorisée et coupable d’avoir commis un acte que tu juges répréhensible.

Tu as sûrement vécu quelque chose dans ta vie où tu as fait une action avec laquelle tu n’étais pas en accord et tu te souviens des sentiments qui t’habitaient à ce moment.

Apprendre à se respecter demande un certain temps. C’est un travail de longue haleine. Il faut prendre le temps de passer sa vie en revue, de faire une introspection profonde; de se regarder en face et accepter notre responsabilité face aux décisions que l’on a prises et non rejeter la faute sur le dos des autres. J’ai un ami qui prend souvent cet exemple quand une personne s’enlise dans un rôle de victime. Il dit qu’il a la maladie du « stacose » ; C’ta cause de mon père; C’ta cause de ma mère ou du petit copain de classe etc. etc.

Regarde les différents événements de ta vie et regarde comment tu t’es senti. Quelles sont les décisions que tu avais prises par rapport à ces événements?
Et maintenant, comment vis-tu avec ces décisions ? T’apporte-t-elles des choses qui sont bénéfiques dans ta vie? Ces décisions ont-elles été prises pousser par une peur quelconque ?

Et quand est-il aujourd’hui ? Cette peur est-elle toujours présente dans ta vie ? Et les décisions que tu as prise à l’époque, les maintiens-tu toujours à cause de cette peur ? Si tu réponds dans l’affirmative, il serait bon de revoir et de changer ces décisions.

Heureusement, les décisions prises dans notre enfance ne sont pas irréversibles. Même si les événements enregistrés dans notre subconscient y sont de façon indélébile, il est possible de reprogrammer ce qu’il y a sur notre « disque dur ». On peut ajouter un programme.

Avant toute chose, il est primordial de prendre la décision d’être franc et honnête, d’être vrai avec soi-même. Si tu ne prends pas honnêtement cette décision, tu resteras au même point peu importe la thérapie ou la formation que tu suivras. Tôt pou tard, en cours de route, tu te raconteras des histoires tout simplement parce que tu refuse de te regarder en face ce qui aura pour effet de renforcer les décisions que tu avais prises dans ton enfance. Il faut garder en mémoire que l’on récolte ce qu’on sème. C’est une loi universelle; c’est la loi du retour. Nous ne récoltons pas selon « l’acte » que nous avons posé, mais selon « l’intention » qu’il y a derrière l’acte. Que ce soit dans cette vie ou dans la prochaine, nous récoltons ce que nous semons aujourd’hui.

Comme je le disais dans un texte précédent, l’être humain est incarné pour apprendre; apprendre à devenir meilleur. Et pour ce faire il doit aller à l’école, l’école de la vie. Si on commence dès aujourd’hui à être franc et vrai avec soi-même, bientôt on constatera qu’on se sent de mieux en mieux dans notre peau. Sème le respect en toi et tu attireras l’estime et le respect des autres envers toi.

Maintenant que tu es conscient de qui tu es et de ce que tu veux, il s’agit à ce moment ci de ne pas tomber dans l’extrême. Je m’explique. Si par exemple tu réalise que tu t’es empêtré dans un rôle de victime ou que tu es une personne trop soumise, que tu te laisse facilement manipuler, il faut prendre garde de tomber dans le rôle opposé soit de devenir l’agresseur, le dominateur ou le manipulateur. Quand on réalise, que l’on devient conscient du rôle que l’on a adopté, la réaction première est d’adopter un comportement totalement à l’opposé et beaucoup le font.

Se respecter, c’est-à-dire reconnaître qui on est et ce que l’on veut et de s’affirmer en tant que tel ne veut pas dire que l’on doit devenir entêté ou inflexible. Notre affirmation doit se faire en respectant les autres. Le fait que l’on s’affirme alors qu’auparavant nous étions soumis peut provoquer un certain malaise dans notre entourage immédiat.

C’est bien beau de se respecter, mais il faut respecter les autres aussi. Imposer sa façon d’être en ne prenant pas garde de blesser autour de soi, c’est semer la domination et non le respect.

Chaque être humain sur cette terre a sa propre vérité selon ce qu’il a vécu et ce qu’il vit présentement; tenter d’imposer sa vérité à tous c’est de la domination et c’est bien loin du respect. Autant il est important pour toi que les autres respectent ton opinion, autant il est important pour eux de sentir que tu respectes la leur.

Les échanges les plus fructueux et les plus enrichissants sont alors possibles.

2 commentaires:

  1. Quel beau message de la vie.

    Merci Danielle de m'en faire prendre conscience.

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  2. Merci Gisèle ,
    Si ça peut aider , j'en suis très heureuse.

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