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16 février 2009

Ce dont je rêve.




Je rêve de finir mes jours dans une maison à la campagne. Je suis née à la campagne et elle me manque beaucoup.

J'ai grandi dans l'bouâ... vraiment dans l'bouâ! on ne voyait pas la maison de la route. Tout ce qu'on voyait au bord de la route était la boîte à male et la fumée de la cheminée au-dessus des arbres.
http://espace.canoe.ca/Pocahontas/video/view/54339


Depuis que je vis en Estrie, je n'ai plus l'occasion d'aller dans le bois comme auparavant.

Je pense souvent au temps où j'habitais à St-Vital en Abitibi, j'avais un grand terrain d'une couple d'acres. L'hiver, lorsque les enfants étaient à l'école, je chaussais mes raquettes et je partais dans l'bouâ! Je marchais jusqu'à ce que le bois devienne trop dense. Il y avait un gros bouleau auprès duquel je m'assoyais. J'enlevais mes raquettes et je m'appuyais contre le bouleau. Et là, je respirais ... Le soleil me caressait le visage; J'écoutais le vent dans les branches du gros sapin tout près. Comme j'étais bien!


J'aimais beaucoup faire mon bois de chauffage aussi.

Je chauffais mon poêle à bois (cuisinière à bois) sur laquelle la bouilloire chantait. La cuisinière électrique était au chômage tout l'hiver. Je cuisinais uniquement au bois. Je faisais lever ma pâte à pain sur le réchaud; l'odeur du pain chaud embaumait la maison.

Le soir, une fois les enfants couchés, je fermais toutes les lumières, la télévision ou la radio et je m’assoyais dans ma berceuse éclairée uniquement par la lampe à l’huile. Je tricotais les bas de laine pour les enfants, pour moi et pour mon mari. Je regardais le feu danser par les petites ouvertures de la porte du poêle.

La tempête pouvait poudrer et souffler tant qu’elle le voulait; le mercure pouvait descendre sous la barre des -40­ degré; l’électricité pouvait bien nous laisser tomber, je m’en foutais nous étions bien à l’abri et au chaud. J’en avais vu d’autres. Je vivais au ryhtme de la nature avec son cortège de tempêtes hivernales, d'orages électriques, de semances et de cueillettes comme ma mère et ma grand-mère avait vécues. Je savourais chaque minutes comme on savoure une pomme bien croquante et sucrée.

Je sais, ça fait quétaine, ça fait mémére et ça fait "cliché" mais j'étais TELLEMENT bien!

Quelle paix! Quelle quiétude!

Puis j'ai déménagée à Rouyn-Noranda en 2001; J'ai quelque peu perdu le contact la nature même si j'ai continuée d'aller à la pêche régulièrement; Mon « bouâ » me manquait toujours et il me manque encore.

Je vis aujourd'hui à Cookshire, une petite ville de l'Estrie . C'est une superbe région avec des paysages à couper le souffle. Mais encore là, le bois, le vrai bois, le bois sauvage me manque.

J’aspire à retourner vers cette campagne, vers ce calme et retrouver un peu de cette quiétude que seule Mère Terre peut nous donner.

6 commentaires:

  1. "J’aspire à retourner vers cette campagne, vers ce calme et retrouver un peu de cette quiétude que seule Mère Terre peut nous donner."

    Je te le souhaite de tout coeur. Tu peux toujours, en attendant, aller piquer une trail dans les sentiers du Parc d'Orford.;-)

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  2. Oui c'est sûr. J'attend avec impatience que la neige fonde et je vais aller prendre une marche sur l'ancien chemin qui passe sous l'ancien pont couvert tout d'ici. J'irai m'assoir près de la rivière Eaton ....

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  3. Ouin mais là, tu auras pas ta chum pour le faire hein!!! lollll
    Et moi je vais me promener toute seule par ici!!!
    Mais pas grave, on est ensemble par le coeur ma chum
    Beau rêve à lire...
    De Mam'Chose lol

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  4. Bin non! Mam'Chose ! tu viendras en vacance , passer une semaine, ou une fin de semaine , comme tu voudras ! ;)

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  5. Nos meilleurs moment d'enfance nous font réfléchir. Si c'est ce que tu désires, vas-y ma grande. Retourne dans le bois et prendre une bonne bouffée d'air pur.

    Nous ne sommes pas fait pour rester entre 4 murs, donc profite du bon temps.

    Gigi

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  6. Il y a mon enfance oui, mais il ya tout ce temps où j'ai vécue à la campagne.
    Une année le puit a gelé en janvier. Il fallait attendre au printemps pour que ça dégèle.
    J'avais mes 2 enfants dont un était encore aux couches.
    Je me suis débrouillée. Il y avait de la neige en masse. Je faisais fondre de la neige dans une grande cuve carré, que je transvidais dans la laveuse pour le lavage.... je conservais l'eau savonneuse dans une grande poubelle et m'en servais ensuite pour flusher la toilette.
    Je faisais fondre d'autre neige pour le bain des enfants et aussi pour nous.
    Bien des gens auraient paniqué dans une telle situation, mais moi pas du tout. J'avais vu faire ma mère; je savais quoi faire.
    Et pour le reste c'était pareil. J'étais pas en peine avec des choses comme ça.

    Ce que je souhaite maintenant c'est de retourner vivre à la campagne.

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