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8 décembre 2010

Réflexion sur l'amour : LA CRITIQUE

La critique est la forme la plus puissante et la plus dévastatrice qui existe sur la terre. Cette forme de non-acceptation de soi et des autres fait des ravages partout dans le monde. Elle est à l’origine de toutes les guerres, de tous les actes de violence commis sur la planète.



Critiquer quelqu’un c’est faire ressortir ses défauts, ses travers etc. Et si tu y regardes de plus près, ce qui se cache derrière la critique c’est l’orgueil. Pourquoi l’orgueil ? Tout simplement parce que quand une personne en critique une autre, c’est pour en faire ressortir les défauts et de se valoriser par rapport à celle-ci. Elle abaisse l’autre pour s’élever. Tu auras compris que je ne parle pas de la critique constructive qui est une toute autre dynamique. La personne qui critique le fait bien souvent inconsciemment; je dirai qu’elles ne sont pas consciente du tord qu’elles font et de celui qu’elles se font à elles-mêmes.




Le don de la parole est un don très puissant. Tu peux donner la vie avec tes paroles, comme tu peux tuer quelqu’un. Bien sûr je ne parle pas de tuer physiquement, c’est dans l’âme que l’on peut tuer par nos paroles. Tu n’as qu’à regarder autour de toi sont malades physiquement et émotionnellement. Quelque part au cours de leur vie, ces gens ont été blessés par des remarques désobligeantes, des blagues de mauvais goût, des moqueries, par les critiques etc. etc. Beaucoup de gens font des dépressions à cause de critique continuelles et certains vont même jusqu’au suicide.







Certes, il y a la critique qui nous arrive de l’extérieur, des gens qui nous côtoient, mais il y a l’autocritique qui peut s’avérer être tout aussi dévastatrice. Si tu te critiques constamment, à haute voix ou en pensée avec des phrases du genre de celle-ci : « Ah! Que je suis donc maladroit! », « Ah! Que je suis donc bête! », tu te fais du tord; tu poses un geste destructeur envers toi-même. Tout ce que tu dis de toi, tu ce que tu penses de toi, tu le deviens. Tes pensées et tes paroles sont une force créatrice très puissante. Alors imagines, si tu dis continuellement combien tu es malade, que tu n’es pas intelligent, que tu n’es pas bon etc. !! À force de le répéter, tu t’imprègnes de ce message et le message que tu envoies à l’Univers, à Dieu, peu importe la religion que tu professes, cela ne manquera pas de se concrétiser dans ta vie. Vois-tu comment l’être humain en arrive à se détruire lui-même ?



Ce genre de critique a le même effet sur les autres. Je vous raconte un fait pour illustrer ma pensée.
Alors que mon fils était âgé de 4 ans et était à la veille de faire son entrée à la maternelle, je me suis rendue compte qu’il n’avait jamais encore dessiné ou colorier. Je lui ai alors acheté un assortiment de crayons de cire, de peinture à l’eau, du papier à bricolage et à dessin et cahier à colorier. Je lui ai alors étalé le tout sur la table. Il sembla heureux du cadeau mais sa réaction fut plutôt mitigée.

Ma mère demeurait avec nous à l’époque. Bien qu’elle soit d’une douceur incomparable et d’une patience d’ange, elle avait la fâcheuse habitude de critiquer mon fils chaque fois qu’il commettait une maladresse; soit qu’il renverse son verre de lait ou casse un jouet.
Maman ne demeurait avec nous que depuis deux ans. Mais ces deux années étaient la moitié de la vie de mon fils; deux ans durant lesquelles il avait entendu sa grand-mère lui dire qu’il était maladroit et qu’il ne faisait que briser ses choses.


Il faut dire que Maman était très malade et elle n’avait plus la patience angélique dont elle avait fait preuve lorsque ma sœur et moi étions enfant.


Alors, lorsque j’ai demandé à mon fils de me faire un dessin, il m’a simplement répondu « non, je suis pas capable ». J’ai reçu cette réponse comme une claque en pleine figure. J’ai alors réalisé à quel point les simples remarques dénuées de méchanceté de ma mère avait eu comme effet sur lui. J’en étais estomaquée. J’ai dû travailler fort avec lui, pour qu’il finisse par simplement accepter de prendre un crayon.


Après une enfance et une adolescence difficile, qui n’ont rien à voir avec ma relation avec mes parents; après un mariage qui s’est soldé par un divorce et une relation qui m’amena au bord du suicide, je suis tombée sur des livres qui m’ont été d’un grand secours. Je suis devenue consciente de qui je suis, de ce que je désire, de ce que je veux faire, de ma valeur ainsi que de mes limites. Mais ce qui a le plus retenu mon attention c’est de constater à quel point j’en étais arrivée à me critiquer, à me dévaloriser constamment et qu’en bout de ligne, je n’avais plus aucune confiance en moi. Je réalise aujourd’hui l’importance des mots que j’utilise, que ce soir dans mes pensées ou lorsque je m’adresse aux autres. J’ai réalisé quel effet destructeur les remarques désobligeantes des autres avaient eu sur moi et comment cela m’avait amené à m’autocritiquer et à m’autodétruire.

De la personne ignorante et pas intelligente que j’en étais venue à croire être, je suis aujourd’hui une personne qui a confiance en elle et en ses capacités; qui a le goût de faire des choses intéressantes et qui les fait.
Depuis l’âge de onze ans je rêvais d’écrire un livre. Mais dès ce jeune âge je croyais que je n’étais pas assez intelligente pour faire cela. Aujourd’hui ce désire n’est plus relégué au domaine du rêve, je le fais. Je le fais pour moi, pour me faire plaisir, parce que j’aime écrire.


En cessant de me critiquer, de me dévaloriser, j’ai découvert mes capacités, mes habiletés et des qualités que je reconnaissais chez les autres mais que je refusais de voir chez-moi. J’admirais les talents et les qualités des autres mais je me disais intérieurement : « Bin voyons donc! T’es pas comme elle ! » . Je voyais les qualités de tout le monde mais je me disais que ça ne se pouvait pas que « moi » je puisse en avoir quelques une. Je voyais tout les gens supérieur à moi.


Je suis capable aujourd’hui de reconnaître que j’ai des qualités que les autres n’ont pas tout en étant consciente que les autres en ont que je n’ai pas. Au lieu de voir ce fait comme quelque chose de dévalorisant, j’y vois une occasion d’apprendre, d’enrichir mes connaissances.


© Danielle Robineau 2010

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